TGV Maroc

Le TGV desservira quatre villes Tanger, Kénitra, Rabat et Casablanca. Les trois premières gares TGV (Tanger, Kénitra et Casablanca) ont suscité un appel d'offre international, dont le résultat a été révélé dès 2013. Vient ensuite le tour des gares TGV de Rabat : le directeur de l'ONCF déclare au cours d'une conférence intitulée "Next Station 2015", organisée par l'UIC à Marrakech, que le projet de la mise en place du TGV concernera la construction de cinq nouvelle gares dont deux à Rabat pour un montant de 2,7 milliards de dirhams19. Dans un premier temps le TGV ne marquera pas d'arrêt dans la ville de Larache ; cependant, un emplacement est réservé dans le projet global pour une future gare desservant le nord de Larache20 au point kilométrique PK78 partant de Tanger.

En ajoutons que le Maroc est classé à la première place au niveau africain et arabe en termes d’infrastructures ferroviaires et à la 55è au niveau mondial

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La mise en service commerciale annoncée pour le premier semestre 2018

La LGV Tanger - Casablanca est une ligne à grande vitesse marocaine en construction, qui consiste à réaliser une nouvelle infrastructureà double voie d’environ 200 km. Cette ligne permettra, d’après ses promoteurs, de relier les villes de Tanger et Casablanca en 2h10 au lieu de 4h45 minutes actuellement. L’ensemble de la ligne à grande vitesse sera livré en 2017 pour subir une série d’essais d’intégration des systèmes et d’homologation, et ce, pour une mise en service commerciale au cours du premier semestre 2018, ainsi quinze départs quotidiens dans chaque sens seront programmés. Le coût global du projet s’élève à 20 milliards de dirhams, englobant les études, le pilotage du projet, l’infrastructure, les équipements ferroviaires et l’acquisition du matériel roulant.

Un nouveau pas a été franchi dans le projet de Train à grande vitesse. L'ONCF a commandé 12 rames TGV Euroduplex pour sa desserte Tanger - Casablanca, les deux premières rames TGV ont été reçues durant l'été 2015, les tests statiques et dynamiques ont commencés15 sur la ligne classique et se poursuivront sur la LGV Tanger - Kénitra dès la fin de l'année 2016.

Deux milliards d'euros pour le TGV marocain

Mohamed Najib Boulif, le ministre délégué chargé du Transport, a souligné que "le choix de Tanger pour abriter cette grand-messe n’est pas fortuit, mais plutôt dicté par les chantiers de développement d’envergure qui y sont lancés, dont la ligne de Grande vitesse, reliant Tanger à Casablanca, et son positionnement stratégique, en tant que porte d’entrée vers l’Afrique et l’Europe".

Le directeur général de l’Union internationale des chemins de fer (UIC), Jean Pierre Loubinoux, s'est pour sa part dit "impressionné par le développement socio-économique que connait la ville de Tanger, avec le lancement de projets d’envergure, dont la LGV, qui fait ériger le Royaume en un hub africain et arabe dans ce domaine".

Deux milliards d'euros pour le TGV marocain

Plusieurs entreprises françaises sont parties prenantes de ce projet majeur

Le contrat entre la France et le Maroc a été signé fin 2010. Il implique la SNCF qui a conclu de nombreux accords avec l'ONCF pour la formation et la maintenance. Le groupe Alstom fabricant des rames du train à grande vitesse a commencé à les livrer depuis juin 2015.

Colas Rail Maroc pour sa part a décroché, en groupement avec Egis Rail, le contrat de conception-construction de la Ligne à grande vitesse entre Tanger et Kénitra, portant sur 185 kilomètres de voies doubles. Thales est lui impliqué dans la communication. Et Engie Ineo dans la signalisation avec l'italien Ansaldo.